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Merci pour la licorne 🙂
Les meubles c’était des tous simples. C’est la que j’ai vu qu’il fallait plein d’outils pour faire plus compliqué. J’ai fait un meuble télé qui a pas de tele, ya des coussins dessus, il fait banquette, une table basse, des étagères et un coffre.
Mon père a déjà voulu m’aider mais il sait pas, tout fini de traviole.

Mon grand père, j’étais trop jeune quand je le voyais faire j’avais l’âge de grimper aux arbres. Et il faisait peur, il avait le soucis de la perfection. Je me rappelle ses meubles, ils avaient l’air de sortir de chez ikea. Il passait sa vie dans l’atelier.

La journée était pas mal, j’ai bien travaillé.

Je t’embrasse fort 🫂

A demain

J’ai rien vu venir, je suis épuisé et mal nourri.
C’est quand dans les films ou les mafieux emmènent leur victime dans le désert.
Je me sens con. Je peux rien faire, ils sont deux, armés. Derrière nous la plaine et devant nous un précipice.
Je sens mon cœur qui passe en mode survie, ça tappe dans ma poitrine. J’essaye de rien montrer, j’avance vers le gars qui nous appelle, comme si un miracle pouvait arriver en route.

Si je part en courant ils vont me tirer dans le dos, avec 2 fusils d’assaut ça sera facile.

Marcellin reste à quelques pas de moi.. La haut l’autre attend à couvert tout proche du ravin.

L’idée de foncer sur Marcellin pour lui arracher son arme m’offre peu de chance.

J’attends, je marche vers le vide, mon esprit fui la peur dans Le déni. J’ai l’impression que je vais revoir Chloé et Léo. Mais c’est pas ça qui va se passer.

La haut entre les rochers qui brisent l’horizon et le précipice, on sera proche, je jouerai mes dernières cartes.

J’ai quelques secondes pour y penser. 50 mètres pour rejoindre la réalité, a chaque pas je descend un peu plus dans mes émotions.
L’incompréhension, la tristesse, la lassitude puis la colère.

J’entends les pas derrière moi, je me retourne, le visage ne ment pas et l’arme piégée dans ses doigts crispés non plus.

J’imagine qu’il va trébucher, ou avoir pitié au dernier moment. Mais je chasse cette idée, je reprends contact avec l’animal qui hurle dans ma gorge, la bête qui n’a plus rien à perdre.

Dans quelques secondes je serai là haut avec Marcelin et son collègue.
Quand on sera proche je pourrai tenter quelque chose.
J’ai remarqué qu’ils n’ont pas de couteaux de combats ni d’armes de poing à accessibles. Si je leur saute dessus, les fusils d’assaut seront inutiles dans un corps à corps.

Avant d’arriver en haut du précipice je prépare le terrain. Je fais un effort terrible pour paraître détaché et naïf. Je balance « alors ya quoi d’intéressant la haut mon pote? »
On tire moins vite sur un type naïf qui vous prend pour son ami.

Plus que quelques mètres. Je respire profondément, comme pour essayer de retenir ma lucidité dans mon corps.

En haut de la pente le paysage se découvre. Étrangement j’ai le temps de trouver ça beau. Peut-être parce que je sais que c’est la dernier fois.
L’autre attend adossé à une grosse pierre.
Je sens qu’il va pas parler, Marcellin se rapproche Le canon pointé.
C’est maintenant. Si je lui saute dessus contre la pierre qui l’abrite je serai hors de vue de Marcellin quelque secondes. Et ensuite il prendra Pas le risque te tirer sur nos deux corps enlacés.

Quand il tire sur la bandoulière de son arme pour l’ajuster, j’attends pas. Je descends sur mes appuis et bien ancré dans le sol je bondi au niveau de ses jambes pour éviter un tir réflexe !

Leo
——
J’ai envie que ce moment ne s’arrête jamais. Je suis seule avec elle, enfin. C’est elle qui a trouvé de l’eau et des céréales dans un vieux chalet. Moi j’arrêtais pas de la regarder elle..
On va prendre le chemin du retour, pas avec un festin mais c’est déjà ça. Je porte l’eau, je marche près d’elle, j’imagine qu’on s’en va ailleurs.

Mais une explosion me ramène sur terre. Puis 2, 3, des coups de feu ! Une rafale qui rempli la vallée d’un écho funeste.
Puis le silence revient.

-Revenir vite 🟦
-Passer plus de temps dans la nature avec Lisa et les chiens 🟩
-Chercher plus de nourriture 🟥