Les mains j’ai pas vu la 1er fois, tu étais derriere ton ordi au fond de la prévention. Au repas ensuite oui.
L’impression de t’avoir vu sans te regarder aussi. Et après la lumière dans les yeux qui veulent se cacher.
Et les cheveux géants. Et la beauté qui transpire à travers la simplicité discrète. Et plein de choses, plein de fois 🙂
Etre content ca existe, mais ça veut dire plus. C’est reconceptualisé ^^
Tu me diras si tu te souviens, je vois pas.
A mon avis le drone c’est le même destin que mon piano. Je vais devoir choisir entre voler et jouer.
C’est bientôt Noël, il faut se faire un cadeau.
C’est les vibrations, ca fait vibrer directement le corps pas que les oreilles. Tu le sens dans le ventre.
Comme je voulais pas jouer un énième morceau d’amélie poulain,(ils doivent se suicider à force de l’entendre) j’ai fait la lettre à Lisa 🙂
Je pourrais te faire écouter^^
Je vais carrément y retourner, je t’attends si tu veux.
Je vais l’acheter oui, je sais juste pas si je prends ça ou le bateau d’abord..
J’espère que tu vas oublier le reste..:)
J’écoute Madeleine Peyroux pour le trajet. J’aime bcp. Ça pianote bien.
Moi je sais pas trop jouer mais ça me rend content.
Mon frère je l’ai vu à midi, ils sont revenus avec des peluches kawaï de la boutique de l’aéroport..
On a pensé que c’était le destin, que l’avion allait peut-être tombé en panne. Ma belle seule a un mal mystérieux à la jambe. Je crois que j’ai trouvé ce que c’était. Faut faire de l’ostéo.
Du coup samedi on fait un repas bi bim bap.
C’est quoi cette conjonctivite ?
Fait voir.. je suis sur que t’es jolie même défigurée.
Il s’est passé quoi à la pharmacie. C’est une pharmacie avec des robots ?
J’espère que ça mieux et que le dimanche était bien.
Grand câlin qui respire fort 🫂
Jean
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Je me réveille dans un silence, sous le ciel flou.
Pas d’oiseaux. Pas de vent. Juste cette odeur de terre et de sang qui m’empoigne le nez.
La douleur me prend au flanc, aiguë, sale, comme une morsure. Mes jambes… Putain. Mes jambes répondent plus. Elles sont là, je les vois, étalées comme deux bouts de viande oubliés par des animaux. Mais rien. Le néant. De tout façon j’ai pas envie de bouger, je suis pétrifié, encastré dans les pierre dans mon dos. Le regard planté dans le ciel comme dernier tableau.
Je ferme les yeux. Je revois la chute. L’autre, le disciple, le môme aux yeux vides, la main sur le flingue, le mensonge dans la bouche : « On patrouille. » Je savais. Je sentais la mort glisser derrière ses mots, douce et tiède comme la chaleur d’un souffle dans la nuque.
Alors j’ai bondit. J’ai cogné. J’ai plongé avec lui. Juste au bon moment. Le feu du canon ma traversé un peu au hasard.
Le sol s’est ouvert. Le monde s’est replié en moi dans un fracas d’os, de cris, de branches qui s’arrachent. Il a hurlé jusqu’au fond du ravin. Dun seul coup sa voix s’est brisée sur les rochers. Et moi… moi j’ai pris cette putain de balle. Un cadeau d’adieu, avec le bruit écœurant des os qui craquent sous la viande, juste avant le noir.
Je suis seul maintenant. Complètement. Le monde a foutu le camp. Plus rien ne bourdonne, juste le vent que je sens sur mon visage.
J’ai froid. Le sang coule lentement de moi comme une promesse. Chaque respiration est un pas de plus dans une histoire ou je suis de moins en moins vivant.
Je pense à Léo. À Chloé. Aux rires volés, aux clopes partagées sur le toit du bunker. Ils sont encore en vie j’imagine.
J’en ai emporté un avec moi, mais j’y pense, je leur ai servi un bel alibi.
Le 2eme va raconter qu’on a été attaqué encore et ils vont y croire.
Je sais pourquoi je suis là, ils m’ont reconnu, ce foutu gendarme de Melun à fini par me tomber dessus.
C’est pas de la malchance, ça ressemble à une blague cruelle du destin.
Je ris. Un petit rire sec, presque un hoquet. Voilà comment ça finit. Le vieux soldat, criblé, écrasé, oublié dans un trou de caillasse. Y a pas de gloire. Pas de drapeau. Juste l’ironie d’avoir survécu à la guerre pour crever dans un coin que personne ne verra.
C’est vrai que j’en savais des belles sur le prophète. Dans le stade, j’ai vu des trucs qui collait pas avec son discours de sauveur bienveillant. J’ai pas eu le temps de raconter à Léo, les tortures, la soif de vengeances. On croit toujours qu’on aura le temps.
Je me rappelle, il faisait tellement flipper ses disciple qu’on racontait toutes sortes de légendes à son sujet. Il aurait des genres de pouvoirs. Certains disaient qu’il était capable de lire vos pensées, de sentir vos émotions.
Je crois que c’est un monstre, mais un monstre intelligent.
Je ferme les yeux encore. Le ciel est vaste. Bleu pâle. Tellement vide qu’il en devient beau. J’attends. Le temps se dilate, se tord, s’étire comme une corde a l’horizondes événements. Chaque seconde pèse un siècle. Le vent revient, timide. Il me caresse le front. Je crois que je pleure. Ou alors c’est la pluie. Je ne sais plus. Tout est flou.
Je laisse venir. La peur s’effiloche. La mort me fait moins peur que cette attente.
Et puis… un bruit.
Loin d’abord. Comme une vibration dans l’os. Un cliquetis métallique, trop organisé pour être naturel. Je tourne la tête, lentement, chaque mouvement est une punition. Je vois des formes. Des silhouettes sombres, inhabituelles. Casques à visières opaques. Des extraterrestres, des soldats, un reves ?
Ils bougent vite, précis. Ils m’entourent, parlent, mais je n’entends que des bulles. Le monde devient coton. Une main se pose sur ma poitrine.
Puis plus rien…
Lisa
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Je vois Leo en train de réfléchir, il pleure pas. Je vois quand il est ailleurs. La il est loin, il pense à un plan, à une solution, je le sais.
Chloé est en boule au milieu des chiens, elle me fend le cœur.
Le prophète a arrêté de parler, enfin.
La nuit tombe, j’ai peur de fermer les yeux, comme si j’avais peur de me réveiller en animal.
Jean
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Je me réveille dans une lumière trop blanche pour être vraie.
Tout est flou. Des bips rythment l’air comme un cœur artificiel. Des machines m’entourent, des tubes me relient à je ne sais quoi. Je sens à nouveau mes bras. Pas mes jambes.
Les murs sont lisses, stériles, inhumains. Une odeur de désinfectant flotte comme une brume. Je tourne la tête. Une vitre. Derrière, un médecin. Ou un technicien. Peut-être même un IA va savoir maintenant.
Je suis vivant.
Mais je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle.
Une forme vague passe comme un fantôme.
Je sombre à nouveau dans la nuit. Je sais pas combien de temps.
A mon réveil, je vois un visage et j’entends un mot familier que j’ai pas entendu depuis trop longtemps, depuis une autre vie.
« Lieutenant Delagrange ! Bienvenue parmis nous »
Je suis avec un collègue, commandant Cestini. Je sens qu’il a plein de questions.
Mais il le laisse commencé, il a pas l’air dans l’urgence. En même temps j’ai nul par ou aller.
La conversation est décousue, ma conscience fluctue avec douceur entre la réalité et le rêve. Je suis à peu près sur que je raconte n’importe quoi.
Mais je retiens un truc important.
Ce que j’ai en face de moi c’est pas vraiment l’armée, c’est un bout d’armée.
Il n’y a plus de communication, que des poches de résistances séparées, la radio s’est limité.
Les drones qu’on a croisé c’est juste un échantillon. L’échantillon d’une armée qui a pas eu le temps d’être fabriquée avant le blackout.
Depuis le commandant gère son abris, et sécurise la region qui était sensé etre un nœud stratégique dans un plan plus grand. Trop grand.
En savoir plus sur les soldats de suite 🟦
Leo tente un plan🟥
Garry panique pcq il se passe un truc 🟩
Tu peux faire les 3 options 🙂
Finalement il n’est pas mort ! c’est bien comme ça
Je me souviens pas aussi bien que toi moi… Mais je suis pas sure que j’avais des cheveux géants, je les coupais assez court avant, mais peut être…
C’est vraiment utile un drone ? Et ça coute cher ? tu t’en sers pour quoi ?
à mon avis jouer du piano c’est mieux 🙂
J’aimerais vraiment écouter..
Ahah Amélie poulain, c’est le seul truc que je savais jouer (mal)
Ton frère était pas trop déçu ?
Et oui.. finalement l’avion n’a pas explosé ? ça aurait expliqué…
C’était un bon dimanche, pluvieux, on a même fait un feu chez mes parents et j’ai avancé sur mon tricot 🙂
Ma conjonctivite ça va quand même mieux
ahah non rien de fou.. j’arrivais pas à envoyer mon ordonnance alors que c’est tellement simple, ça m’a pris 20 minutes c’était gênant
La réunion commence.. bonne journée 🙂