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Ben j’y arrive pas trop.. si je fais la sieste, j’ai l’impression d’être comme les retraités qui ont le temps de rien faire. Et puis j’y arrive pas toujours. C’est que au bureau, après manger^^

Elle habite à Biarritz ma soeur, enfin à côté.

C’est pas à Bordeaux finalement demain, c’est à Agen, je vais faire le guide.

Un rdv transe c’est comme un teams, mais les gens se mettent en transe en faisant des bruits de transe^^ desfois on est 2 ou 3 , des fois plus faudrait que je m’achete un bon casque.

C’est assez nul comme cauchemars ça.. Ça parle de peurs peut etre, celle auquelles on aime pas penser pendant la journée. Le fait de juste pas avoir de temps peut-être.

Tu veux que je regarde mes disponibilités pour voir tes mains ? 🙂

J’ai réussi à me reposer aujourd’hui et cette nuit. C’est la transe sûrement, j’étais un chat qui grogne je crois:)

Je t’embrasse fort, plein de fois 🫂

Je suis sur le seuil, sous les regards qui m’oppressent. Ils savent tous ce qui va se passer et moi je veux pas rester ici. Est ce que j’essaye maintenant ?
Merzouk fait tomber la cendre sur sa chemise, dun coup de main agacé il balaye la trace noire sur le tissu blanc.
C’est le moment! C’est le seul qui me gêne pour lancer le piège.
J’en profite pour saisir l’énorme porte en métal. Je la propulse dans son dos de Merzouk en espérant qu’il soit projeter à l’intérieur. La porte vire plus lentement que j’imaginais mais le poids de la structure le fait tituber de 2 petit pas à l’intérieur. C’est suffisant. J’entends des cris de protestation. Je termine de sceller la porte dans ses montants d’un coup de talon et je me jette sur le levier dissimuler en bouton d’alarme incendie.
A partir de ce moment les 14000 watts alimentent un circuit vers la salle de Saladin. 230v avec un amperage de 60, plus particulièrement sur son trône et sur la porte blindée. C’est largement mortel si le courant traverse le cœur.
Merzouk se jette sur la porte plein de vengeance. Il y reste instantanément collé. Je vois sont visage figé crispé de haine avec les lèvres au dessus des gencives.
D’un coup le silence, plus de cris. Juste des balbutiements incrédules.
Plus loin je vois le roi qui semble gelé dans une crise d’épilepsie, de traviole sur son trône. Un autre qui vient l’aider en le touchant se trouve aussi glacé et grimaçant dans se mal étrange avant de tomber inconscient. Merzouk perd conscience à son tour et s’écroule au pied de la porte. 3 autres gardes hésitent à venir au contact.
Il tirent, en vain. Les femmes hurlent. Il est temps de partir.
Je sais qu’il y a 2 gardes en dessous, pas les plus sympas. Alors je prends les devants, j’appelle :
« Hé les gars ya un soucis la haut avec la porte on a besoin d’aide »
Je continue à descendre en criant à l’aide, je suis seul, sans arme, j’attire pas l’attention.
Maintenant il faut sortir d’ici, certains montent, d’attendent à l’extérieur inquiets en en regardant partout.
Plus un mensonge est gros plus il passe.. alors j’essaye en reconnaissant le conducteur du camion.
« Hé toi, il faut aller chercher un condensateur thermique au hangar avec le camion, vide c’est urgent c’est pour Saladin »

Je rajoute « Tom sait ce que c’est ! »

Et je le suis, il me conduit au camion, et on démarre vers le hangar.. J’étends qu’on crie dehors depuis la fenêtre du dernier étage.. alors je parle pour masquer les mots..
Le conducteur en djellaba doute, il pose des questions
« Il se passe quoi au juste? Pourquoi ça gueule comme ça ? »
Je parle de surchauffe, que ça risque de brûler, ça fume déjà, on doit faire vite!
Je n’ai pas à nommer le roi pour qu’il accélère.
Je vois Tom au fond du hangar!
C’est le moment! Je ramasse une clef à molette sous la boîte à gants et fracasse la tempe du pilote.
Je le fais glisser derrière et je prends sa place au volant.
« Tom viens ! C’est l’heure de filer »
« Les voyous sont coincés en haut pour un moment, Le roi, merzouk et certains des gros bras ont grillé pour toujours! »

Il a un moment d’arrêt.. il plante ses petits yeux gènés dans les miens.

« Si Le fou a claqué avec les gros bras.. je vais rester Leo, avec mes dernières vaches, et les gamins qui sont pas anges mais pas des ordures. C’est mieux pour moi. J’ai nul part ou aller »

Il me me fait signe se filer à travers le mur du fond..

J’ai envie de lui raconter le reste du monde, ce qu’il rate, ce qu’il reste à vivre mais je vois déjà 3 types approcher dans le rétro..

Et il me manque encore quelqu’un !

J’attends. Ils s’approchent. J’attends encore. Ils epaulent les armes. Hurlent quelque chose. Maintenant! J’écrase une marche arrière et roule sur les 2 premiers.
Le 3eme roule au sol alors que je suis déjà loin, je file vers le terrain de foot. Les vaches s’affolent et je défonce l’enclos.
Une main sur le volant l’autre qui maintient la porte ouverte, je fait des cercles dans le pâturages pour le trouver.
La, Oggy. J’entends des volées de petits aboiements aigus se rapprocher. J’appelle ! Je ralentis et je le vois rapidement apparaître plus bas rebondissant sur le sol à grande foulées. A s’en exploser le cœur, oreilles plaquées aérodynamiquement comme si il courait après sa propre vie.

:Hop ! Saute ! » Il se détend, décolle !
Juste assez pour que je puisse attraper son poil et projeter côté passager.

Pendant la manœuvre je devie de ma trajectoire absurde et heurte un pylône qui vacsille et arrache ma portière.

Ceux qui assistent à la scène doivent penser à un fou.. qui n’essaye Pas de fuir.

Je vais demi tour sous des tir, traversent la carlingue. J’accélère, vers le hangar..
100m, je vois Tom qui m’aiguille au fond du bâtiment. 50m j’ai bien l’impression qu’il s’est chargé du garde que j’ai loupé tout heure avec mon camion.

Je vais droit dans le mur. 10m
Je met Oggy entre mes jambes
5m. Je saisis fermement le volant et contracte tous mes muscles comme une armure.

Le pare-buffle rentre dans briques qui se disloquent dans un nuage de poussière. Le camion s’arrête presque complètement sous le choc. Le nez du camion se s’écrase comme une vieille cannette et crache un filet de vapeur.

Mon front est rentré dans le volant, et je le visage pailleté de verre..
J’accélère pied au plancher !
La fumée qui se dissipe laisse entrevoir l’extérieur.
Le camion avance centimètres par centimètres, peinant a franchir les gravats.
10m dans la rue , 10m dans la liberté. Le camion, tousse 3 fois, ridiculement et s’éteint avec tout son chargement..

Je jette un oeil à Oggy, il est déjà entrain de m’observer.. bien assis sur son fauteuil, comme pour dire « on fait quoi »

Il va falloir courir.. je sais pas si ils vont nous suivre dehors, mais ils sont très énervés à mon avis.
J’attrape l’arme du gars à l’arrière, un sac au pif. Et je sors.

« Allez on cours Oggy »
Rue du bocage .. Oggy lancé comme une bombe m’entraîne dans un petit square envahie par la végétation. Réflexe de chien.
On s’enfonce dans la masse verte et rassurante, on enchaîne au hasard avenues, ruelles..
Il prend de l’avance sans cesse et m’attend en trépignant.
Je suis son instinct et ses appels du regard, j’aurais du le suivre déjà avant de rentrer dans ce royaume.

On est perdu dans Paris..

-Continuer comme des rats dans la ville dans le secret des murs et des ombres🟩
-Essayer de s’éloigner du centre🟥
-Attendre tranquille près du royaume pour voir ce qui se passe🟦